Le financement de l'entreprise constitue une problématique récurrente pour les dirigeants dans la mesure où l'obtention de ressources financières complémentaires est souvent indispensable. En effet, il est aujourd'hui très difficile d'envisager la constitution ou le développement d'une entreprise sans recourir à des méthodes de financement extérieures. Les recettes enregistrées annuellement par l'entreprise ainsi que ses fonds propres sont généralement insuffisants afin de faire face à des perspectives de croissance ambitieuses. Néanmoins dans l'optique d'un crédit professionnel, de nombreuses opportunités très diversifiées s'offrent aux entrepreneurs à condition qu'ils consentent à assimiler la notion de risques.
Dès lors, il nous appartient d'évoquer rapidement toutes les techniques sociétaires, comptables, commerciales et bancaires qui permettent d'aboutir au financement de l'entreprise.
Tout d'abord, il convient d'évoquer les techniques sociétaires destinées au financement de l'entreprise. Au-delà du financement de l'entreprise au moment de sa constitution par le biais de la réalisation d'apports en numéraire, en nature ou en industrie, il est toujours possible de faire appel à des investisseurs internes ou externes au cours de sa vie sociale. Ainsi afin de répondre aux besoins de financement de l'entreprise, les associés peuvent effectuer de nouveaux apports en organisant une assemblée générale extraordinaire qui aura pour vocation d'entériner l'augmentation du capital. Ils peuvent également participer au financement de l'entreprise en consentant une avance en compte-courant.
Néanmoins si les capacités financières des associés initiaux ne sont pas suffisantes, il est envisageable pour la société d'effectuer une offre au public de titres financiers afin d'attirer de nouveaux investisseurs. Définie par l'article L411-1 du Code Monétaire et Financier, cette technique sociétaire de financement de l'entreprise est très intéressante mais soumise à de nombreuses contraintes réglementaires.
En savoir plus sur le financement par fonds propres.
Par ailleurs de manière plus conventionnelle, le financement des professionnels passe par le recours à des techniques bancaires consistant dans la contraction d'un prêt professionnel auprès d'une banque, voire de plusieurs en cas de financement important.
Toutefois en raison de la constitution d'une personne morale patrimonialement indépendante, l'obtention d'un crédit destiné au financement de l'entreprise est toujours conditionnée à la délivrance de garanties au profit de la banque. En ce sens, plusieurs alternatives s'offrent aux dirigeants en quête du financement de l'entreprise.
Ensuite dans l'optique du financement de l'entreprise, il est de bon aloi de recourir à des techniques comptables et commerciales parce qu'elles consistent essentiellement en une gestion optimale des ressources.
A cet égard, l'affacturage est une excellente méthode pour le financement des pros même si elle reste globalement méconnue par les entrepreneurs. Il s'agit d'une technique par laquelle une entreprise transfère ses créances commerciales à un organisme spécialisé qui en assure le recouvrement pour son propre compte en supportant les pertes éventuelles liées à des débiteurs insolvables. L'affacturage permet donc le financement de l'entreprise puisqu'il génère davantage de fluidité en matière de trésorerie.
De même, le crédit-bail est une solution très efficace afin de participer au financement de l'entreprise en faveur notamment de son équipement. Le crédit-bail est une technique de crédit à moyen terme, par laquelle une entreprise dite de crédit-bail acquiert, sur la demande d'un client, la propriété de biens d'équipement mobiliers ou immobiliers à usage professionnel, en vue de les donner en location à ce client pour une durée déterminée et en contrepartie de redevances ou de loyers. Puis à l'issue de la période fixée, le locataire jouit d'une option :
Dès lors, le crédit-bail est un mode de financement de l'entreprise particulièrement intéressant parce qu'il est peu onéreux au regard des atouts qu'il comporte.
Encore méconnu en France, le financement participatif se développe pourtant rapidement et attire de plus en plus d'entrepreneurs. il leurs permet de financer leurs projets entrepreneuriaux auprès des particuliers par l'intermédaire de dons / préventes, de capital ou encore de prêt. Il présente de nombreux avantages dont la réactivité, la communication autour du projet mais aussi l'absence de garanties. Par ailleurs le crowdfunding peut intervenir en tant que complément à un financement bancaire.
Les garanties de crédit professionnel sont de plusieurs ordres. En effet elles peuvent être attachées à un actif appartenant à la société mais aussi au patrimoine personnel du dirigeant et / ou des ses associés.
Tout d'abord au cours de la période constitutive mais également de toute la vie sociale, il est très fréquent qu'un cautionnement solidaire soit demandé auxdits dirigeants dans le cadre du financement de leur société. Le consentement d'un cautionnement personnel présentant un caractère solidaire est effectivement très apprécié par les établissements de crédit parce qu'ils peuvent ainsi poursuivre directement les dirigeants sans être contraints d'agir préalablement contre la société.
Néanmoins, il nous appartient de préciser que la réalisation d'un cautionnement commercial au profit du financement de l'entreprise ne crée plus systématiquement un cautionnement solidaire au regard des nouvelles dispositions de l'article L341-2 du Code de la Consommation. Il impose désormais l'insertion d'une clause spécifique.
De plus lorsque la banque accorde un financement à l'entreprise en recourant à un cautionnement solidaire, celui-ci doit être proportionnel aux capacités financières des cautions dirigeantes. Cependant à l'occasion du financement de l'entreprise, il arrive dans certaines hypothèses que les fondateurs ne disposent pas d'un patrimoine suffisamment dense pour établir un cautionnement solidaire.
Dès lors, d'autres opportunités sont accessibles afin de rassurer les établissements de crédit pour décrocher un financement de l'entreprise. D'une part, des organismes peuvent intervenir à titre de caution et c'est notamment le cas de BPI France et de la SIAGI qui ont été respectivement créés par l'Etat et les Chambres de Métiers et d'Artisanat. Ils ont vocation à favoriser le financement des professionnels et des entreprises en apportant des garanties permettant aux banques d'octroyer des crédits pros en toute sécurité.
D'autre part quand le financement de l'entreprise est destiné à permettre le développement d'une entité rencontrant d'ores et déjà un certain succès, le recours au nantissement est une option souvent pertinente. Défini par l'article 2355 du Code Civil, le nantissement est l'affectation, en garantie d'une obligation, d'un bien meuble incorporel ou d'un ensemble de biens meubles incorporels, présents ou futurs. Ainsi s'agissant de la garantie du financement de l'entreprise, il est envisageable de procéder à un nantissement de parts sociales ou de fonds de commerce.
Enfin au-delà de l'ensemble de ces dispositifs destinés à obtenir le financement de l'entreprise, il existe d'autres mécanismes plus complexes qui s'adressent exclusivement à un public avisé. Parmi eux, il convient de citer le Leveraged Buy-Out (LBO) qui est une technique de financement permettant de procéder à l'acquisition d'une entreprise (société cible) par le biais de la contraction d'un emprunt par une autre entreprise (société mère). Cette méthode de financement de l'entreprise est très intéressante parce qu'elle entraîne notamment trois effets de levier sur les plans fiscal, financier et juridique.
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Avec un volet ICO intégré dans la loi Pacte qui sera discutée en conseil de ministre au mois d’avril, les levées de fonds par cryptomonnaie vont encore augmenter. De 2016 à 2017, les ICO ou Initial Coin Offering ont passé de 96 millions de dollars à plus de 4 milliards selon le cabinet de conseil EY. Une tendance à la hausse qui n’est pas près de s’arrêter donc. Mais alors, comment se financer par une ICO ? Éléments de réponse.
Les avances sur titres sont des prêts à court terme accordés par les établissements de crédit aux personnes physiques ou morales. Aussi, les particuliers comme les entreprises peuvent prétendre à ce type de crédit bancaire. Son remboursement est assuré par le nantissement de titres en faveur du créancier. Le fonctionnement de cette forme de crédit aux entreprises est d’ailleurs assez proche de celui du crédit lombard.
Parmi les acteurs qui ont actuellement la cote en matière de financement d’entreprise figurent les établissements bancaires, les entreprises, et aussi les particuliers. Pourtant, il existe plusieurs organismes de financement publics qui peuvent accompagner les entreprises dans leur création et leur développement. Qui sont-ils ?
Apparue à la fin des années 1960 aux États-Unis, puis introduite en France par la loi du 23 décembre 1988, la titrisation (ou securitization en anglais) concerne la majorité des cas de transformation des créances. À l’instar des autres procédés tels que l’affacturage, l’escompte, la cession Dailly, etc., la titrisation permet également de trouver de l’argent frais, notamment pour le financement des besoins d’exploitation.
Approcher les acteurs privés en vue d’obtenir un financement est une méthode commune des entrepreneurs. Assurément, afin de compléter ou de combler le manque parmi les offres des organismes de financement public, les financeurs privés mettent en œuvre divers dispositifs aussi intéressants et avantageux qui répondent aux besoins des chefs d’entreprise.
PBE ou quand les épargnes des particuliers viennent financer leur projet de création d’entreprise ou de reprise d’un fonds de commerce. Ces prêts bancaires à taux bonifié constituent un levier particulièrement intéressant pour les microentreprises et PME.
Le financement de l'entreprise constitue une problématique récurrente pour les dirigeants dans la mesure où l'obtention de ressources financières complémentaires est souvent indispensable. En effet, il est aujourd'hui très difficile d'envisager la constitution ou le développement d'une entreprise sans recourir à des méthodes de financement extérieures. Les recettes enregistrées annuellement par l'entreprise ainsi que ses fonds propres sont généralement insuffisants afin de faire face à des perspectives de croissance ambitieuses. Néanmoins dans l'optique du financement de l'entreprise, de nombreuses opportunités très diversifiées s'offrent aux entrepreneurs à condition qu'ils consentent à assimiler la notion de risques.
9,3 milliards d’euros, tel est le montant débloqué par la Banque européenne d’investissement pour financer 87 projets en France en 2016. Soit, une croissance de 6,9 % par rapport à l’année précédente. Au vu de ces chiffres, il s’agit d’une année record pour les prêts de la BEI. Notamment grâce au plan Juncker qui a permis de réorienter les prêts à destination du secteur privé, des PME. Passage en revue des prêts de la BEI.
Le crowdfunding ( ou en français : financement participatif ) est un business model qui fait ses preuves aux Etats Unis, et émerge en France depuis quelques années.
En quelques mots, le crowdfunding permet de trouver des solutions alternatives pour financer, accompagner et aider les jeunes entreprises, notamment grâce à internet.
À l’heure où l’autorité publique ne dispose plus assez de ressources pour financer ses investissements, elle est contrainte de chercher un moyen pour optimiser et rationaliser ses choix d’investissement. Comment ? En signant un contrat de partenariat public-privé (PPP). Initialement mis en place par la Private Finance Initiative au Royaume-Uni en 1992, le PPP s’introduit en France en 2004 sous le nom de « contrat de partenariat ».
La problématique du financement d'une entreprise se pose dès la phase de création dans la mesure où l'article 1832 du Code Civil prévoit qu'une société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter.
Si outre-Atlantique se financer sur les marchés des capitaux est ancré dans les mœurs, en Europe, le développement de cette alternative est bien moindre. Le crédit bancaire reste en tête des modes de financement. Et pourtant, le marché boursier accueille (aussi) les PME et les ETI (entreprises de taille intermédiaire) de la zone euro. Découvrons sans plus attendre l’univers de la bourse.
Il existe à l’heure actuelle de nombreux modes de financement pour accompagner la croissance des entreprises. Parmi ceux-ci, il y a l’investissement par dette mezzanine, une source de financement qui intéresse surtout les PME.
Le crédit bancaire classique consiste, pour un entrepreneur, à solliciter d'un établissement de crédit, autrement appelé une banque, la mise à disposition d'une somme d'argent pour une durée et à un taux déterminés. Les crédits aux entreprises sont, la plupart du temps, remboursables sur 7 ans quand il s'agit de financer un fonds de commerce ou l'acquisition de parts sociales.
Les durées de crédit bancaire peuvent être allongés quand il s'agit du financement d'immobilier d'entreprise par exemple. On entend par immobilier d'entreprise l'acquisition de biens immobiliers en vue d'héberger sa propre société d'exploitation.
À l’heure actuelle, l’Euro PP est un mode de financement qui a le vent en poupe. En effet, que ce soient les petites et moyennes entreprises ou les entreprises de taille intermédiaire, les sociétés optent de plus en plus pour cette solution. Il s’agit d’ailleurs d’un moyen de financement à moyen et long terme très avantageux aussi bien pour les emprunteurs que pour les investisseurs. Mais, en quoi consiste exactement l’Euro PP ? Et quels avantages peut-on en tirer ? Comment se déroule l’opération et sur quelle base se fonder ? Décryptage.
Plus connu sous l'appellation de LBO, le Leveraged Buy-Out est une technique de financement permettant de procéder à l'acquisition d'une entreprise (société cible) par le biais de la contraction d'un emprunt par une autre entreprise (société mère). En effet, la spécificité de ce mécanisme de LBO réside dans la création d'une société mère qui s'endettera par exemple auprès d'un établissement de crédit à hauteur exclusive du coût d'acquisition de ladite société cible.
L’émission d’obligations est devenue une source de financement intéressante pour les entreprises. Ces titres négociables existent d’ailleurs sous plusieurs déclinaisons. Il en est ainsi des obligations remboursables en actions (ORA) et des obligations avec bon de souscription d’actions (OBSA). Mais, ce qui nous intéresse ici, ce sont les obligations convertibles en actions ou OCA. Une excellente alternative où tout le monde trouvera son compte, les investisseurs comme les entreprises.
Accordés généralement aux clients de confiance, la facilité de caisse et le découvert permettent à une entreprise de pallier les manques temporaires dans sa trésorerie.
Que ce soit pour créer ou reprendre une entreprise, le financement constitue un véritable casse-tête pour les entrepreneurs. Bien évidemment, injecter ses propres fonds ne suffit pas, il faut également opter pour des méthodes de financement extérieures. Aussi, à l’heure où les institutions bancaires sont de plus en plus frileuses, le financement obligataire devient une alternative intéressante. D’ailleurs, nombreuses sont les sociétés qui se tournent vers ce mode de financement pour la réalisation de leur projet. Destiné initialement aux grandes entreprises (CAC 40, SBF 120) et ETI, il est maintenant accessible aux PME.
Les établissements bancaires proposent diverses formules de crédit professionnel, qu'il soit à court terme ou à long terme. L'escompte fait partie des prêts à court terme.
Investir dans un projet professionnel requiert bien souvent une injection de fonds propres. Bien que cela ne suffise pas, cet apport personnel exprime une certaine motivation et constitue un excellent argument pour la recherche d’investisseurs. En effet, pour fonder et développer une entreprise, il est aujourd’hui indispensable d’avoir recours à des modes de financement extérieurs et/ ou investisseurs privés de type business angels ou fonds d'investissement. Bien évidemment, ces apports donnent lieu à la cession de droits sociaux aux associés.
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La capacité de croissance d’une entreprise dépend fondamentalement de ses moyens financiers. En effet, à un certain stade de développement, une entreprise nécessite des fois une augmentation forte et rapide de ses fonds propres pour faire face à ces besoins. Les investisseurs en fonds propres comme la Bpifrance peuvent répondre à ce besoin tout en gardant de vue la stratégie du dirigeant.