Les professionnels ont des besoins particuliers, notamment en terme de financement professionnel. C’est pourquoi un prêt spécial leur est adressé. Il s’agit du prêt professionnel. Celui-ci entend répondre à certains des besoins prioritaires des entreprises. Il recouvre en réalité essentiellement trois types de prêts distincts que sont les crédits classiques, l’affacturage ou encore le Leasing.
Besoin d'être accompagné par un professionnel ? |
Encore appelé crédit entreprise, le prêt professionnel ne s’adresse qu’aux professionnels reconnus comme tel. En effet, seuls les professions libérales, les artisans, les commerçants, les agriculteurs ou encore les associations et les TPE (très petites entreprises) peuvent disposer des avantages des prêt professionnels.
Par professions libérales, là encore, il faut entendre les médecins, avocats, sages-femmes, infirmiers, dentistes, notaires, huissiers, géomètres, pharmaciens, kinésithérapeutes, pédicures-podologues ou encore les architectes, experts comptables, opticiens, orthophonistes, ostéopathes, puéricultrices et vétérinaires, ...
Bien souvent, le prêt à vocation à financer des besoins propres aux professionnels et aux entreprises. Ces besoins diffèrent largement des besoins des particuliers, notamment de part les montants qu’ils impliquent.
Ainsi, les professionnels pourront contracter un prêt professionnel pour financer des besoins d’équipements, des besoins immobiliers ou encore des besoins en trésorerie.
Les besoins en équipements sont à entendre comme les besoins en matériels sans lesquels le professionnel ne peut exercer son activité dans des conditions satisfaisantes.
Pour les besoins immobiliers, il s’agit là aussi des besoins en immeuble auquel doit répondre le professionnel. L’exemple typique est le cabinet du médecin par exemple. Mais il peut aussi s’agir de l’entrepôt d’une TPE.
Enfin, les besoins en trésorerie correspondent aux besoins financiers nécessaire à l’activité de l’entreprise. Il s’agit bien évidemment d’assurer un fond de roulement par exemple, ou alors de financer une augmentation de capital, une acquisition de part sociale…
Regroupés derrière un terme unique, coexistent plusieurs types de prêt distinct. Le prêt professionnel recouvre en effet autant le crédit professionnel bancaire que l’affacturage ou encore le Leasing.
Le crédit professionnel correspond à la même réalité que le crédit souscrit par les particuliers. Il existe cependant des conditions plus ou moins avantageuses.
Ainsi, le professionnel devra fournir un apport personnel de plus de 20 % lors de la souscription au crédit professionnel, notamment s'il s'agit d'une création d'entreprise ou d'une reprise
Le crédit court terme recouvre aussi des réalités diverses comme la facilité de caisse ou le découvert qui permettent d’assurer un fond de roulement à l’entreprise et favorise sa flexibilité sur une courte période.
L’affacturage est une solution plus rare bien qu’elle permette aux professionnels concernés une grande flexibilité et un apport monétaire immédiat.
Dans le cadre de l’affacturage, le professionnel confie à un société tierce, la société d’affacturage (aussi appelée le factor), la gestion de son compte client en échange d’une certaine somme.
Ainsi, le professionnel dispose de deux avantages. Non seulement il reçoit dans l’immédiat un gain de trésorerie, mais aussi et surtout il voit son compte client gérée par une entreprise spécialisée, lui permettant alors de se dégager du temps afin de développer d’autres activités.
Dans le milieu de la concession automobile auprès des particuliers, le Leasing a effectué une entrée remarquée. Pour les professionnels, le principe est plus ancien.
L’objectif du Leasing est de permettre au professionnel concerné de jouir de l’utilisation d’un équipement donné auquel il n’aura pas pu avoir accès en raison d’un coût trop élevé. Un organisme financier se porte alors acquéreur en lieu et place de l'entreprise et lui accorde l’utilisation de l’équipement en échange d’une redevance.
En fin de contrat, le professionnel dispose de deux choix. Ou il cède l’utilisation de l’équipement et ne l’acquiert pas. A charge alors à l’organisme financier de le revendre. Ou il se porte acquéreur et devient propriétaire de l’équipement en échange du paiement de la valeur résiduelle.
Les avantages sont nombreux. Notamment, le professionnel n’a pas à être propriétaire pour jouir de l’utilisation du véhicule. Mais aussi, il n’a pas à faire face au charge qu’implique le fait d’être propriétaire. Il n’est responsable que des frais d’entretiens de l’équipement.
Besoin d'être accompagné par un professionnel ? |
Ouvrir un restaurant, un bar, un bistrot ou un café, ce secteur d’activité reste populaire chez les porteurs de projet. Ce genre de commerce continue en effet de faire l’unanimité pour une très bonne raison. La convivialité avec les clients compense les mauvais jours en affaire. Malheureusement, accéder à ce rêve n’est pas une tâche simple. De gros investissements, parfois un important emprunt bancaire, attendent les entrepreneurs. Bien souvent, le parcours s’arrête là et le projet reste un rêve. Mais avez-vous entendu parler du prêt brasseur ou du contrat brasseur ? Découvrons ce que c’est.
Le secteur de la boulangerie se porte bien et séduit de plus en plus de monde. Néanmoins, créer sa propre boulangerie ou en reprendre une n’est pas une tâche des plus faciles. En effet, l’effort financier nécessaire à la création ou l’acquisition d’une boulangerie dissuade généralement les porteurs de projet. D’autant plus qu’obtenir des prêts bancaires relève parfois du parcours du combattant. Heureusement, il existe d’autres sources de financement alternatives comme le prêt meunier permettant aux porteurs de projet de réaliser leurs rêves.
L’histoire du prêt hypothécaire remonte au Moyen-Age lorsque les seigneurs accordaient du crédit aux paysans. Ce n’est qu’au début du XXe siècle que les banques françaises ont été autorisées à le mettre en place. C’était d’abord, avec le prêt viager hypothécaire. Perçu comme une des causes de la crise financière de 2007-2010, le prêt hypothécaire a été réétudié pour qu’il soit sécurisé, et que toutes les parties puissent en bénéficier.
Depuis son lancement en 1965, le dispositif des prêts bonifiés agricoles a tenu une grande place dans les aides économiques à l’agriculture. Il a pour but d’appuyer les investissements dans les exploitations. De plus, il permet de favoriser l’installation des jeunes agriculteurs en leur facilitant l’accès au crédit bancaire. En revanche, la gestion administrative et financière de ce dispositif est relativement complexe. D’autant plus qu’il mobilise d’importantes ressources humaines de la part de L’État.
Tout récemment, les prêts bonifiés à l’agriculture ont été supprimés. En effet, suite à la décision de la Commission européenne du 17 novembre 2016, un nouveau cadre national pour les aides à l’installation a été validé.
C’est un type de prêt qui est destiné au financement de la création d’entreprise, de la reprise d’un fonds de commerce ou pour tout autre besoin liés à une entreprise.
Dans le secteur immobilier, il est souvent difficile de financer un nouvel achat, en particulier lorsque le premier bien n’a pas encore été vendu. Heureusement qu’il y a le prêt relais pour répondre à cette problématique. En effet, la banque met à disposition de l’emprunteur des fonds que ce dernier remboursera une fois que la première vente est réalisée. Pendant ce laps de temps, l’emprunteur ne rembourse que les intérêts. Bien que l’idée soit séduisante, il convient tout d’avancer avec vigilance, car au-delà de ses atouts, le prêt relais peut avoir ses dérives.
Compte tenu de la difficulté actuelle pour les entreprises d'obtenir des emprunts bancaires classiques, le prêt participatif est de plus en plus sollicité.
En France, 80 % des entreprises sont financées par les banques. Cependant, les PME commencent à découvrir les alternatives mises à leur disposition, notamment dans le cadre de la désintermédiation bancaire. Dans cette conjoncture, le prêt obligataire se présente comme une source de financement à laquelle les entreprises peuvent prétendre. Apparaissant comme une bonne perspective, le marché du prêt obligataire s’intensifie chaque année. Qu’en est-il réellement ?
Financer la création ou la reprise de son entreprise nécessite l'apport de fonds propres, cependant il n'est pas rare que le futur dirigeant ne rassemble pas les sommes nécessaires au démarrage de son activité. Le chef d'entreprise sollicite alors un prêt d'honneur.
« Acheter aujourd’hui, mais rembourser plus tard ». Cette phrase résume le principe du prêt à remboursement différé. Dans bien des situations, ce dispositif peut aider un emprunteur à mieux gérer son budget tout en avançant dans son projet. Avant de signer une offre de crédit, découvrons les détails du remboursement différé.
Les professionnels ont des besoins particuliers, notamment en terme de financement. C’est pourquoi un prêt spécial leur est adressé. Il s’agit du prêt professionnel. Celui-ci entend répondre à certains des besoins prioritaires des entreprises. Il recouvre en réalité essentiellement trois types de prêts distincts que sont les crédits classiques, l’affacturage ou encore le Leasing.
Si généralement, les intérêts et une partie du capital sont à payer chaque fin de mois, dans le cadre d’un prêt in fine, l’investisseur ne règle que les intérêts mensuellement et le capital à la fin de l’échéance du prêt uniquement. Bien qu’il convienne à l’investissement locatif et parfois dans l’acquisition d’une résidence secondaire, les emprunteurs hésitent. En effet, il ne peut pas satisfaire tous les investisseurs.
Sont désignés par le vocable de micro crédit, l'ensemble des financements de faibles montants que le système bancaire classique refuse d'octroyer ou octroie difficilement aux entrepreneurs, qui sont donc consentis par des institutions financières spécifiques.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais la majorité des crédits que ce soit un crédit à la consommation ou un crédit immobilier sont des prêts amortissables. Dans le paysage bancaire, c’est donc le plus courant. Afin de mieux comprendre ce qui le distingue des autres formes de prêts : hypothécaire, prêt relais, prêt in fine, prêt règlementé, etc., faisons un tour d’horizon du sujet.
Le prêt entreprise est une possibilité de financement avantageuse accordée aux entreprises et professionnels. Elle est destinée à couvrir les dépenses telles que celle liées à la création de l’entreprise, les achats de fonds de commerce, les achats de parts sociales ou encore les achats de matériel de production. Il s’agit donc d’un instrument permettant aux professionnels de créer leur activité ou la développer.
Lorsqu’une personne se retrouve en difficulté financière, dans une situation de surendettement, il existe une solution qui permettrait d’éviter de céder définitivement ses biens ou de se faire saisir son patrimoine. Cette technique est la vente à réméré que l’on appelle désormais vente avec faculté de rachat. Bien qu’elle présente de nombreux intérêts tant pour le vendeur que pour l’acquéreur, la vente à réméré reste méconnue en France.
L'entreprise a besoin de financer en permanence différents investissements : un fonds de commerce lors d'une création ou d'une extension de l'activité, un rachat de titres sociaux, du matériel professionnel, des véhicules destinés au fonctionnement del'exploitation ....
Lorsqu’un individu ou une entreprise qui a contracté plusieurs prêts souhaite réduire ses mensualités, le rachat de crédit se présente comme une solution. Notamment en situation de surendettement, cela peut aider à maitriser davantage un budget serré. Cette rubrique est consacrée au rachat de crédit afin de comprendre ce dispositif bien utile pour sortir de certaines impasses.