Également appelé « financement participatif », le crowdfunding est un système qui ne cesse de progresser à l’heure actuelle dans tout le territoire français. Il s’agit en effet d’un terme qui recense les différentes solutions de financement qui font appel à une participation de particuliers pour le financement d’un projet.
À ce jour, il existe 3 types de financement participatif : le crowdfunding « en capital », le crowdfunding « par don », ainsi que le crowdlending. Si ces trois modèles sont basés sur le même principe de fonctionnement, chacun d’eux a cependant ses spécificités
Le crowdfunding « en capital »
Aussi connu sous le nom de « equity-based crowdfunding », ce premier modèle de financement fait intervenir de nombreuses personnes pour investir dans un projet de création ou de développement d'entreprise.
À cet effet, chaque investisseur acquiert une part dans ledit projet et a donc droit à des contreparties financières en cas de réussite de celui-ci. C'est en quelque sorte la seule option qui permet de participer directement au capital des entreprises pour les startups.
Le crowdfunding « don contre don » ou récompense
Le financement par les dons est le modèle de crowdfunding le plus ancien dans l’histoire du financement participatif. Avec ce modèle, des personnes investissent parfois dans un projet, mais souvent pour une œuvre caritative, sociale ou solidaire.
Ces "donateurs" croient évidemment en la réussite de leur investissement, mais ils n’auront rien en retour, et ce, même si le projet en question est un succès.
Dans certains cas, des récompenses peuvent tout de même leur être accordées, mais il s'agit là d'une somme très symbolique, juste en guise de gratification pour leur participation.
Le crowdfunding « par prêt » encore appelé Crowdlending
Comme son nom l’indique, ce modèle de crowdfunding permet à des entreprises d’obtenir un prêt auprès de particuliers.
Adoptant le même système qu'une banque, les investisseurs sont donc remboursés, chaque mois des intérêts, mais aussi du nominal.
Parmi tous les modèles de crowdfunding, celui-ci reste le moins développé jusqu’à aujourd’hui. En effet, à cause de son principe de fonctionnement, il était encore récemment soumis aux règlementations bancaires en vigueur, et fait donc l'objet de suivi et de contrôle stricts. Cependant depuis le 1er octobre 2014, une réglementation met fin au monopole bancaire et permet son développement dans certaines conditions.